Chercheur·ses associé·es

Luigi
ARNALDI DI BALME

Anthropologue

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Anthropologue africaniste formé à l’IUED de Genève, ses activités de recherche portent avant tout sur les principes locaux de la gestion foncière et de la gestion des ressources naturelles. Il a travaillé sur des projets de grandes infrastructures, d’aménagements pastoraux, de conservation. Depuis quelques années il s’intéresse de plus en plus aux enjeux de l’extraction minière, tant industrielle qu’artisanale.

Luigi a été basé en Afrique de l’Ouest pendant quinze ans, dont la plupart au Burkina Faso. Il a été chercheur au Laboratoire Citoyennetés de Ouagadougou de 2009 à 2015, et associé pendant la même période à l’IRD (UMR GRED). Il a réalisé des études pour des agences de coopération, des instituts de recherche, des sociétés privées au Burkina Faso, Guinée, Sénégal, Tchad, Niger, Djibouti.

Etienne
BOUREL

Anthropologue

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Etienne est titulaire d’un doctorat en anthropologie sociale obtenu à l’Université Lumière-Lyon 2 (France). Ses recherches se situent principalement au croisement des champs de l’anthropologie du politique (gouvernementalité/subjectivité), du travail (salariat) et de l’environnement (durabilité). Il a mené des enquêtes ethnographiques dans le secteur de l’exploitation forestière au Gabon afin de comprendre le mode de vie et les sociabilités liées aux chantiers forestiers. Tenant compte des jeux d’échelle, il s’est intéressé également aux transformations que connait la foresterie en Afrique centrale à la faveur de la prise en compte du développement durable et d’un contexte de mondialisation. Ces investigations ont principalement eu lieu dans les régions de Libreville et de Makokou (Ogooué-Ivindo) et ont trouvé des prolongements en portant attention aux dynamiques associatives dans le Gabon rural.

Etienne a aussi une expérience d’enseignement variée, que ce soit en université ou dans différentes écoles du supérieur (dont l’école 3A à Lyon), et il s’intéresse aux pratiques coopératives en sciences sociales ainsi qu’aux modalités de leur présence dans les espaces publics.

William’s
DARÉ

Sociologue

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Fonction : Chercheur
Institution : Centre International de Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) – France
Thèmes de recherche : Gestion des ressources naturelles, animation et modélisation participative

Guillaume BAGAYOKO

Politologue

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Guillaume Bagayoko est titulaire d’un doctorat en science politique de l’Université de Lille (France). Sa thèse a porté sur l’encastrement de l’exploitation industrielle de l’or au Mali dans des jeux de pouvoir internationaux. L’une des contributions de sa thèse est de montrer comment la coopération internationale au développement peut participer au développement du capitalisme industriel privé dans les États décolonisés. Il est spécialiste des politiques des matières premières, des politiques internationales de Développement et des mouvements sociaux. Ses travaux se concentrent sur le rôle du savoir ou des techniques dans la formation des liens politiques. 

Il enseigne dans les universités françaises depuis une dizaine d’années. Actuellement, il enseigne à l’institut d’études politiques de Lille et à l’Université catholique de Lille. Ses enseignements portent principalement sur les Relations internationales, l’Environnement, et les Méthodes des sciences sociales. En outre, il est chercheur associé au centre français d’études et de recherches administratives, politiques sociales (CERAPS-CNRS).  

Mathieu
FRIBAULT

Anthropologue – Ethnologue

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Anthropologue social et ethnologue (EHESS/CNRS), Mathieu travaille en Afrique de l’Ouest depuis plus d’une quinzaine d’années, particulièrement en Guinée. Ses travaux s’inscrivent initialement dans le champ des techniques et des conceptions de la nature et s’intéressent spécialement aux processus d’innovation socio-techniques et aux changements socioculturels et environnementaux. Il a évolué dans différents programmes où il a pu se spécialiser sur l’histoire et l’oralité, les formes traditionnelles du pouvoir et du foncier. Ses objets de recherche concernent présentement les patrimonialisations, particulièrement les processus associant des espaces nature à des pratiques religieuses et rituelles (PCI), l’analyse des transitions socio-environnementales, la communication et la sensibilisation dans les contextes transculturels et de crises sociales.

Mathilde
GRANDGONNET

Anthropologue

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Docteure en Philosophie du Développement International de l’Université d’Ottawa (2021), Mathilde Grandgonnet s’intéresse aux processus collectifs de construction identitaires et aux navigations individuelles qui s’y rattachent. Sa recherche doctorale se concentrant sur les Populations d’origine Indienne en Afrique de l’Est (Tanzanie et Ouganda), ses analyses s’inscrivent plus largement dans une réflexion autour des expériences collectives de la migration et aux relations de pouvoir entre populations hôtes et migrantes.

Basée depuis 2018 à Kampala, elle est actuellement employée en tant que Qualitative Research and Evaluation Manager par le Center for Evaluation and Development à Kampala (Ouganda). Conjuguant une expertise théorique et une expérience pratique des domaines d’intervention du développement, elle travaille principalement sur des évaluations de projet axés sur l’employabilité des populations vulnérables sur l’ensemble du continent africain. 

Cristiano
LANZANO

Anthropologue

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Cristiano Lanzano est socio-anthropologue, avec une formation interdisciplinaire en sciences politiques, relations internationales et études sur le développement. Il s’est formé à l’université de Torino (Italie) et a obtenu son doctorat à l’université de Genova (Italie). Il travaille actuellement comme Senior Researcher au Nordic Africa Institute à Uppsala (Suède). Il est également chercheur associé au département d’anthropologie de KU Leuven (Belgique), et enseigne des cours d’anthropologie du secteur humanitaire et d’introduction aux études africaines à l’université de Uppsala (Suède). Il est membre des comités éditoriaux des revues Anthropologie & développement, et Nordic Journal of African Studies.
Ses travaux se situent dans le champ de l’anthropologie économique et d’une socio-anthropologie du développement empiriquement ancrée, dans la tentative de concilier l’analyse des tendances politico-économiques globales avec une approche microsociologique aux acteurs et leurs stratégies. Ses intérêts thématiques incluent les jeunes en contexte postcolonial, l’économie informelle, le continuum rural-urbain, le nexus entre développement et environnement, et la gestion et l’extraction des ressources naturelles. Depuis dix ans, il concentre ses recherches ethnographiques sur le secteur minier artisanal en Afrique de l’Ouest (au Burkina Faso, en Guinée Conakry et au Ghana), s’intéressant notamment à la gouvernance informelle et hybride du secteur, aux innovations sociotechniques, aux mobilités humaines, et aux débats sur la (non-)durabilité de l’extraction minière.
Il a été principal investigator pour la composante suédoise du projet de recherche international « Gold Matters. Exploring transformations to sustainability in artisanal and small-scale gold mining » (2018-2022), financé par l’Union Européenne à travers Belmont Forum et Norface (voir http://gold-matters.org/; IFSRA a également été associé au projet). Il participe au projet de recherche « Soft infrastructures. Labour mobilities across and between secondary cities in West Africa » (2019-2023), financé par le Conseil suédois de la recherche scientifique.

Dernières publications :
• C. Lanzano (2022), “Sustainability”, in L. D’Angelo, R. Pijpers (eds.), The Anthropology of Resource Extraction, London-New York, Routledge, pp. 149-166
• C. Lanzano, L. Arnaldi di Balme (2021), “Who owns the mud? Valuable leftovers, sociotechnical innovation and changing relations of production in artisanal gold mining (Burkina Faso)”, Journal of Agrarian Change, vol. 21 n. 3, pp. 433-458 (DOI: https://doi.org/10.1111/joac.12412)
• C. Lanzano, C. Navarra, E. Vallino (2021), “Interdisciplinarity and the future of development studies after the 2019 Nobel Prize in economics”, Anthropologie & développement, hors-série 2021 (numéro special “L’APAD a 30 ans”), pp. 315-329 (https://journals.openedition.org/anthropodev/1322)
• B. Verbrugge, C. Lanzano, M. Libassi (2021), “The Cyanide Revolution: Efficiency Gains and Exclusion in Artisanal- and Small-Scale Gold Mining”, Geoforum, n. 126, pp. 267-276 (DOI: https://doi.org/10.1016/j.geoforum.2021.07.030)

Page personnelle : https://nai.uu.se/about-us/person/cristiano-lanzano.html

David
LEYLE

Géographe

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Docteur en géographie du développement, spécialisé en évaluation et en gestion des risques environnementaux et sociaux, notamment les réinstallations involontaires de populations, et en conception et pilotage d’observatoires socio-économiques, David est un expert reconnu en ingénierie sociale et sociétale. Ces 20 dernières années, il a participé à l’élaboration de systèmes d’information et d’évaluation pour le CNRS (Institut national français de recherche scientifique), différentes ONG, des sociétés minières, des bureaux d’étude et pour l’Agence Française de Développement (AFD). Principalement en Afrique, mais aussi au Maghreb, au Proche-Orient et en Asie, il a acquis une expérience significative dans la gestion de projets interculturels et multipartenaires, notamment à travers des études socio-économiques de base et des évaluations d’impact environnemental et social. Il publie dans des revues scientifiques internationales et communique lors de conférences internationales sur ses travaux. Il a notamment coordonné l’Atlas des Engagements Volontaires et Solidaires à l’international en 2012.

Marie
MAZALTO

Sociologue

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Docteur en sociologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), en collaboration avec le Cirad, Marie a travaillé plus de 10 ans à titre de chercheur pour le compte du Groupe de Recherche sur les Activités Minières en Afrique (GRAMA), basé à l’UQAM, Canada. Elle a publié plusieurs articles, chapitres de livres et participé à titre d’invitée à des conférences internationales sur les thématiques de la gouvernance et de la réforme des secteurs miniers africains. Depuis plus de 10 ans, elle est consultante indépendante. Elle a travaillé en Centrafrique, RD Congo, Libéria, Sierra Leone et Guinée, pour le compte de l’USAID et du PNUD, ainsi que pour divers bureaux d’études tels que Insuco, TetraTech, PWC, etc. Elle s’est spécialisée dans la réalisation des études d’impact social et la problématique de la RSE dans le secteur minier.

Alizéta
OUEDRAOGO

Socio-Anthropologue

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Alizèta est titulaire d’un Doctorat en sociologie et en anthropologie du Laboratoire d’Anthropologie Des Enjeux contemporains (LADEC) de l’Université Lumière Lyon 2 (France) et du Laboratoire Genre et Développement de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou (Burkina Faso).

Elle est spécialisée dans la gestion des projets et des recherches qualitatives sur les questions minières (artisanales, semi-mécanisées et industrielles), le genre, la santé, le foncier, la gestion des biens du patrimoines culturel dans les projets miniers, la gestion des conflits et de plaintes dans la mise en œuvre des Plans d’Action de Réinstallation (PAR) et Etudes d’Impact Environnemental et Social (EIES), dans l’engagement des Parties Prenantes (PP) et Cartographie des acteurs, les Concertations territoriales et participatives multi-acteurs, et en sauvegarde sociale à travers une approche Genre et de Développement durable.
Alizèta a travaillé sur ces questions dans des instituts de recherche (IFSRA et IRD), des ONG œuvrant dans le secteur l’Exploitation Minière Artisanale et à Petite Echelle (Artisanal Gold Council au Burkina Faso), des bureaux d’études (Insuco Burkina Faso) et des sociétés minières (NordGold).
Alizèta est chargée de cours (Vacation) au Centre d’Etudes, de Formation et de Recherche en Gestion des Risques Sociaux (CEFORGRIS) de l’Université Joseph Ki-Zerbo. De plus, elle est membre du conseil scientifique de l’Institut Barké International de Ouagadougou où elle a été chargée du cours sur « Socio-anthropologie de la santé ».

Dernières publications :
– 2022, Zerbo Roger et Ouédraogo Alizèta, « Chapitre 8. La gestion de la maladie COVID-19 : une autre expression du biopouvoir en contexte burkinabè », in COVID-19 et nouveaux défis pour la résilience des sociétés africaines, dirigé par Kamba André-Marie Soubeiga, Éditions Céprodif, pp. 2017-240.
– 2021, Ouédraogo Alizèta, « “Tãngpogsé” : De l’anthropologie de l’orpaillage au féminin à la santé maternelle et infantile dans le Sud-Ouest du Burkina Faso », Doctorat en Sociologie et Anthropologie sous la direction de Michèle CROS et de Gabin KORBEOGO, Université Lumière Lyon 2 (France) en cotutelle avec Université Joseph Ki-Zerbo (Burkina Faso), France, 360 p.
– 2020, Ouédraogo Alizèta, « Les détentrices de hangars de traitement de l’or face à la technique de cyanuration (sud-ouest du Burkina Faso) », in Journal des africanistes, TOME 90 – FASCICULE 1, pp. 158-179, https://journals.openedition.org/africanistes/9528.
– 2020, Ouédraogo Alizèta, « De l’« empowerment » des femmes lobi sur les sites d’orpaillage dans le Sud-Ouest du Burkina Faso », in Militance Pour la connaissance des sociétés du Sud-Ouest du Burkina Faso. Hommage à Madeleine Père, coordonnés par Yamba Bidima, Michèle Cros et Quentin Mégret, L’Harmattan, pp. 171-180, https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue obj=livre no=67463.

Pascal
REY

Agronome – Géographe

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Docteur en géographie du développement et ingénieur en agro-économie, Pascal possède plus de 15 années d’expérience en Afrique, Asie et Amérique du Sud acquises dans le cadre de programmes de développement communautaire et de recherche-développement avec le CNRS, des bailleurs internationaux et des compagnies privées. Il a développé une approche basée sur la compréhension des rapports de force locaux pour comprendre les modalités de gestion du territoire à des échelles micro-locales. Il associe une solide connaissance du terrain à une veille permanente autour des questions qui sont à la pointe de la réflexion sur les problématiques de développement. Il publie régulièrement dans des ouvrages et revues scientifiques, notamment sur les questions liées au foncier, à la gestion des ressources naturelles, aux processus décisionnaires, aux conceptions de la justice et à la RSE dans le secteur minier. Il donne des cours à l’Université de la Sorbonne (Paris I) et à l’Université de Djibouti sur l’urbanisme, la méthodologie de la recherche et le secteur extractif en Afrique.

doctorant.es associé.es

Serge
BAYALA

Doctorant en études culturelles

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Doctorant en Etudes Culturelles Africaines au Laboratoire lettres, Arts, Espaces et Sociétés de l’Université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou, Serge s’intéresse aux questions d’ancrage culturel dans les changements politique en Afrique. Sa thèse en cours, intitulée « Imaginaire et représentations culturelles dans les changement politique au Sahel », couvre principalement trois pays à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Il a précédemment conduit des enquêtes terrain pour l’IFSRA dans le cadre d’un projet de suivi-évaluation de production locale de lampes solaires au Burkina Faso (Dédougou) et au Bénin (Porto-Novo). Au cours de ce projet, il a réalisé un Master en Prévention de conflit et gestion de la paix sociale de l’IAC-Ouagadougou et son mémoire a porté sur Electrification et Gestion des conflits.

Il développe son expertise sur les impacts sociaux économiques des projets de développements réalisés localement, les défis du Made in Africa à travers la production, la transformation et la consommation des produits locaux. Serge est promoteur d’un espace d’éducation citoyenne, donne des conférences sur des problématiques en lien avec la gouvernance et le panafricanisme. 

Victoire
CHALIN

Doctorante en Anthropologie

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Anthropologue, photographe et Ingénieure en agro-développement international, Victoire Chalin pratique la recherche en indépendante et en collectif. La problématique de la restitution de la recherche et des formes plurielles de communication se situe au coeur de son travail. Elle écrit une thèse d’anthropologie issue d’une enquête avec des éleveurs sédentarisés en Ouganda intitulé « Race, accaparements et folie moderne. Une étude transdisciplinaire de la sédentarisation des éleveurs pastoraux autour du Parc national du Lac Mburo ou Comment la race permet l’accaparement des communs pluriversels. ». En 2022, elle co-créé un espace de recherche nomade sur les langages polymorphiques et pluriversels.. Chercheuse de sensibles, elle s’intéresse aux affects comme partie du processus de recherche méthodologique.