Transformer l’accès à l’énergie – Burkina Faso, Bénin

Transformer l’accès à l’énergie – Burkina Faso, Bénin

Transforming Energy Access – Powering Opportunities Partnership – Strengthening and developing the local added-value of LAGAZEL manufacturing facilities

Partenaires

Le projet « Transforming Energy Access – Powering Opportunities Partnership – Strengthening and developing the local added-value of LAGAZEL manufacturing facilities » est porté par l’entreprise Lagazel. Le programme Transforming Energy Access est financé à travers le Department for International Development (UKaid) et est géré par Carbon Trust avec le support de Energy4Impact. L’IFSRA est en charge de la partie Recherche et Développement.

Contexte

​Dans de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne, le secteur de l’énergie hors-réseau est dominé par des produits chinois importés et commercialisés par des entreprises européennes ou américaines, ce qui crée peu de valeur ajoutée locale. Carbon Trust finance le programme Transforming Energy Access dont la composante POP VA&EC vise à accélérer l’accès à des services énergétiques au travers d’un secteur plus dynamique orienté vers des impacts positifs sur l’économie locale et la création d’emplois locaux.

Lagazel est une entreprise fondée en 2015, qui vise à apporter des produits solaires abordables et de qualité aux 650 millions d’Africains qui n’ont pas accès au réseau électrique. Elle est la première à avoir industrialisé la production de lampes solaires certifiées et de systèmes solaires domestiques en Afrique de l’Ouest. Elle a été sélectionné dans le cadre de ce programme pour la mise en œuvre du projet « Transforming Energy Access – Powering Opportunities Partnership – Strengthening and developing the local added-value of LAGAZEL manufacturing facilities ». Le projet vise à renforcer et développer la valeur ajoutée locale des usines LAGAZEL afin d’offrir des produits de qualité à l’industrie solaire hors-réseau tout en créant des emplois durables localement.

L’IFSRA est en charge de la partie Recherche et Développement, qui évaluera la viabilité de la production locale, l’impact sur l’employabilité, et les retombées économiques et sociales directes et indirectes du projet sur la population locale et la collectivité locale.

Objectifs de l’étude et résultats attendus

L’objectif de la mission est d’évaluer la viabilité de la production locale, l’impact sur l’employabilité, et les retombées économiques et sociales directes et indirectes du projet sur la population locale et la collectivité locale.

Les objectifs spécifiques incluent :

  • Revoir l’approche et le plan de recherche-action (présenté ci-dessous), en lien avec LAGAZEL et Energy4Impact, en incluant la formulation des objectifs de recherche, les indicateurs de suivi et performance, les données techniques et socio-économiques à collecter, les moyens de collecte et communication des données
  • Collecter les données quantitatives et qualitatives
  • Observer et documenter l’action
  • Produire des documents de synthèse conformément au plan de recherche-action

Ce projet doit permettre de délivrer des résultats qui peuvent être analysés, constatés et diffusés, afin de favoriser la réplicabilité de ce projet dans d’autres contextes.

Au sein de ce projet, un étudiant en Master 2 Prévention de crise et gestion de la paix sociale de l’IAC-Ouagadougou écrira sa thèse de Master sur Electrification et Gestion des conflits.

Processus de recherche

Afin d’atteindre les objectifs, la méthodologie a été découpée selon les étapes suivantes :

  • Définir un cadré méthodologique en partenariat avec CarbonTrust et Energy4Impact
  • Conduire des enquêtes de terrain au Burkina-Faso et au Bénin
  • Mettre en place des indicateurs permettant de suivre l’évolution vers la réalisation des objectifs
  • Produire une étude de cas sur le concept du projet, ses activités, ses résultats, les perspectives que cela ouvre et sa pertinence pour le secteur de l’énergie hors-réseau.
  • Etablir des recommendations sur les conditions de la réplicabilité du projet, et ce pour différents composants du projet.

Terrain

Le projet porte sur le Burkina-Faso (Dédougou, région Boucle du Mouhoun) et le Bénin (Porto Novo, région Ouémé).

Institutions partenaires et équipe de l’étude

Cette étude est menée par l’IFSRA, en proche collaboration avec Lagazel. L’équipe de l’IFSRA est renforcé par un étudiant qui sera en charge de la collecte de données, et participera activement à leur analyse et à la rédaction des différents rapports.

Enjeux de durabilité de la culture d’igname en Afrique de l’Ouest – Burkina Faso, Côte d’Ivoire

Enjeux de durabilité de la culture d’igname en Afrique de l’Ouest – Burkina Faso, Côte d’Ivoire

Mise en place d’une modélisation d’accompagnement pour la durabilité de la culture d’igname en Afrique de l’Ouest: le jeu de rôles J’IGNAME

Partenaires

Etude financée par l’ETH Zurich

Contexte

L’igname est l’aliment de base de 300 millions de personnes à travers le monde. C’est une production vivrière importante pour la sécurité alimentaire, le revenu et la culture des populations qui la cultivent en Afrique de l’Ouest. Malgré ce potentiel, les pratiques culturales actuelles des producteurs d’igname, principalement orientées vers une agriculture itinérante sur brûlis avec très peu ou pas d’intrants, sont très peu productives et relativement peu respectueuses de l’environnement. 

Le projet de recherche-action YAMSYS vise en conséquence à mettre au point des innovations acceptées de gestion biophysique, institutionnelle et économique des sols et de la plante pour augmenter la durabilité des systèmes de production de l’igname dans la sous-région africaine. Afin (1) de tester les innovations développées par le projet et leur degré d’acceptabilité par l’ensemble des acteurs de la filière igname dans les pays du projet (Côte d’Ivoire, Burkina Faso), et (2) de créer un support de diffusion de ces innovations, un jeu de rôle dénommé « J’IGNAME » a été mis en place.

Objectifs de l’étude et résultats attendus

L’équipe du projet YAMSYS a mandaté l’IFSRA, pour participer à l’élaboration du jeu rôle J’IGNAME et à sa mise en oeuvre sous forme d’ateliers participatifs. Ces sessions de jeu ont été réalisées sur le terrain Burkinabé avec l’objectif double de valider le protocole de jeu élaboré, et de progressivement transmettre et rendre autonome à l’exercice d’animation l’équipe du projet, afin que cette dernière puisse ensuite réaliser elle-même les ateliers participatifs sur les sites du projet en Côte d’Ivoire.

Institutions partenaires et équipe de l’étude

Cette étude est un effort interdisciplinaire entre une Université Suisse et des institutions de recherche basées au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.  L’équipe de base de l’étude était ici constituée des membres des institutions de recherche suivantes :

  • ETH Zurich, Suisse, Prof. Dr. Emmanuel Frossard et Anne Dray
  • CSRS, Côte d’Ivoire, Dr. Kouamé Hgazat Kouassi Valery
  • CNRST-INERA, Burkina Faso, Dr. Kiba Delwende Innocent
  • IFSRA, Burkina Faso, Yéri Kambire et Dr. Hermine Papazian

Processus de recherche

Les démarches d’élaboration et de mise en oeuvre du jeu de rôles J’IGNAME se sont déroulées en plusieurs étapes:

1. Co-conception du jeu de rôles avec l’ensemble des parties prenantes 

La conception de ce jeu de rôles a suivi le processus itératif et participatif d’une approche ComMod. Ainsi, différentes versions du jeu ont été progressivement produites par un collectif d’étudiants et de chercheurs de l’ETH Zurich, de l’INERA (Institut de l’Environnement et Recherches Agricoles), du CSRS (Centre Suisse de Recherches Scientifiques de Côte d’Ivoire) et de l’IFSRA, jusqu’à la production d’une version « finale » pouvant faire l’objet d’une expérimentation pilote avec les acteurs locaux. 

2. Formation à l’animation d’un jeu de rôles

L’IFSRA a réalisé 2 jours de formation de l’équipe du projet YAMSYS en charge de la mise en oeuvre du jeu J’IGNAME sur le terrain. L’atelier de formation a consisté à la transmission et l’apprentissage interactif des objectifs et du protocole de jeu J’IGNAME, des principes de l’animation participative ComMod, et des méthodes de collectes de données pendant et après une séance de jeu (débriefing).

3. Expérimentation du jeu de rôles J’IGNAME sous forme d’ateliers participatifs co-animés par l’IFSRA et l’équipe du projet YAMSYS formée

A la suite de la formation, 8 ateliers participatifs ont été réalisés sur les sites du projet YAMSYS au Burkina Faso, avec l’objectif de (1) valider le protocole de jeu et (2) rendre autonome à l’exercice d’animation l’équipe du projet pour la réalisation des ateliers participatifs sur les sites du projet en Côte d’Ivoire. 

Terrain

Les ateliers participatifs pilotes ont été réalisés dans 4 villages (Onliassan, Nadion, Sinaperdouo et Kalembouro) répartis sur les deux sites du projet au Burkina Faso: Léo et Midebdo.

 

Vulnérabilité socio-économique des ménages du pôle de croissance de Bagré – Burkina Faso

Vulnérabilité socio-économique des ménages du pôle de croissance de Bagré – Burkina Faso

Etude socio-économique auprès de 200 ménages dans les 4 zones de Bagré Pôle (zone aménagée, zone de concentration, hors zone de concentration, aval des aménagements)

Partenaires

Etude coordonnée par le CIRAD

Contexte

Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet « Managing Bagré for equity and the environment » coordonné par le CIRAD et financé par le programme Water Land and Ecosystems du CGIAR. Le CIRAD a demandé à l‘association IFSRA au Burkina Faso de participer à la préparation et à la réalisation des enquêtes complémentaires sur la vulnérabilité socio-économique des ménages dans et autour de la zone de concentration de Bagré.

Objectifs de l’étude et résultats attendus

L’objectif principal de cette étude était de réaliser une enquête socio-économique auprès de 200 ménages, dans les 4 zones de Bagré Pôle (zone aménagée, zone de concentration, hors zone de concentration, aval des aménagements).

Objectifs spécifiques :

  1. Contribuer à l’élaboration du questionnaire
  2. Echantillonner les 200 ménages par traitement cartographique
  3. Réaliser l’enquête auprès des 200 ménages échantillonnés dans chaque type de zones de Bagré Pôle (zone aménagée, zone de concentration, hors zone de concentration, aval des aménagements)
  4. Construire le masque de saisie du questionnaire sous CSPro
  5. Saisir et vérifier les données
  6. Exporter la base de données sous les formats choisis par le CIRAD

Processus de recherche

Afin d’atteindre l’objectif principal, l’étude a été réalisée en trois étapes :

  1. L’échantillonnage des ménages à enquêter et la finalisation des outils
  2. La mise en œuvre des questionnaires
  3. L’exportation de la base de données sous les formats demandés par le CIRAD

Terrain

La méthodologie a été testée sur 200 ménages dans et autour de la zone de concentration de Bagré au Burkina Faso.

Institutions partenaires et équipe de l’étude

Cette étude spécifique est un effort interdisciplinaire entre un établissement Public de Paris et une institution de recherche basée au Burkina Faso. L’équipe de l’étude était constituée des équipes des institutions suivantes :

  • CIRAD, Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC) à Paris, représenté par William’s Daré, Françoise Gérard et Abdoulaye Tapsoba (doctorant), chercheurs à l’UPR GREEN
  • IFSRA, Ouagadougou,Burkina Faso, représentée par le Dr Peter Hochet
Usages de l’eau dans l’extraction minière artisanale, le cas du site de Karengtenga – Burkina Faso

Usages de l’eau dans l’extraction minière artisanale, le cas du site de Karengtenga – Burkina Faso

Etude préliminaire dans le cadre d’un programme de recherche sur le site minier artisanal de Karengtenga (province du Bam)

Partenaires

Université de Leiden (Pays-Bas)

Contexte

Afin de préparer un dossier de demande de subvention pour un programme de recherche, l’Université de Leiden souhaitait conduire une étude préliminaire du site minier artisanal de Karengtenga.

Le site devait être décrit sur le plan spatial et social : délimitation géo-référencée, localisation des points d’eau, organisation socio-économique de l’extraction et du traitement, situation des usages de l’eau et des usagers dans les alentours.

Objectifs de l’étude et résultats attendus

L’objectif principal de cette étude était de mettre en place un système de gestion partagée de l’eau dans le secteur minier (industriel et artisanal) à travers la proposition d’un Memorandum of Understanding (MoU) sur le rôle de chacune des parties prenantes (Ministère, CMB, Compagnies, SP-GIRE, AEN).

A l’issue de cette recherche, l’IFSRA devait fournir à l’Université de Leiden :

  • Le SIG du site de Karengtenga (fichiers .shape)
  • Un rapport sur le site artisanal incluant des cartes
  • Un rapport sur les activités du secteur minier (Ministère, chambres des mines, compagnies)
  • Un compte rendu de la table ronde

Terrain

La méthodologie a été testée sur le site d’extraction artisanal de Karengtenga dans la province du Bam, Burkina Faso.

Institutions partenaires et équipe de l’étude

Cette étude spécifique est un effort interdisciplinaire entre une Université des Pays-Bas et une institution de recherche basée au Burkina Faso. L’équipe de base de l’étude était constituée des équipes des institutions de recherche suivantes :

  • Université de Leiden, Pays-Bas, Sabine Luning
  • IFSRA, Ouagadougou, Burkina Faso, Dr Peter Hochet, Alizèta Ouédraogo, Doctorante, et Aziz Diallo, Master

L’équipe de l’étude plus large était composée d’experts des institutions suivantes :

  • Le Secrétariat Permanent de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (SP-GIRE)
  • L’Agence de l’Eau du Nakambé (AEN)
  • Le Ministère des Mines, des Carrières et de l’Energie du Burkina Faso (MMCE)
  • Des compagnies minières
  • La Chambre des Mines du Burkina Faso (CMB)

Processus de recherche

Afin d’atteindre l’objectif principal, l’étude spécifique s’est déroulée en trois étapes :

1. Etude du site minier artisanal de Karengtenga

1.1 Cartographie

  • La zone du site d’orpaillage
  • Les trous d’extraction
  • Les pompages d’eau souterraine
  • Les sites de traitement du minerai (sites de lavage, sites de traitement chimique)
  • Les rivières et les lacs

1.2 Description du site

  • Statuts fonciers des terres du site aurifère
  • Données démographiques (nombres d’orpailleurs, origines, hommes/femmes/enfants)
  • Décrire l’origine de l’or (dépôt alluvial, roche aurifère)
  • Décrire les étapes de l’extraction et du traitement du minerai avec l’organisation du travail et les techniques
  • Décrire pour chaque étape les produits chimiques utilisés
  • Décrire pour chaque étape les usages de l’eau, le mode d’approvisionnement (puits, rivières, lacs, etc.) et le mode d’évacuation/traitement de l’eau usée
  • Concernant le site d’habitation, décrire l’approvisionnement en eau potable et le système d’assainissement (toilettes, eaux usées)

2. Etude du secteur minier

  • Activités des compagnies et du ministère en charge des mines
  • Description des activités actuelles du ministère des mines pour appliquer le code minier, notamment à propos de l’orpaillage
  • Description des activités actuelles de la Chambre des mines et des compagnies minières en matière de gestion partagée de l’eau

3. Organisation d’une table ronde

  • Inviter SP-GIRE, AEN, CMB, la direction de l’orpaillage et les compagnies concernées
  • Conduire la table ronde
  • Aboutir à un accord entre partenaires et parties prenantes sur les formes de collaboration nécessaires à la mise en place d’un projet pilote sur un site artisanal
  • Proposer un MoU sur le rôle de chacune des parties prenantes (Ministère, CMB, Compagnies, SP-GIRE, AEN)